Koninklijk Museum van het Leger en de Krijgsgeschiedenis (Legermuseum)

Musée Royal de l'Armée et d'Histoire Militaire (MRA) - Cinquantenaire

 
 

 

 
 

 

 
 
Concerne :   MRAH 50re - agir rapidement et fermement car il y a péril en la demeure
 
Le cas du musée du MRAH doit être considéré comme un cas d'école dont le modèle de démembrement du patrimoine pourrait être appliqué aux autres musées fédéraux situés en RBC.
 
Raison pour laquelle il nous semble nécessaire de porter aujourd'hui les informations ci-dessous à l'ensemble des membres du Parlement et du Gouvernement de la RBC.
 
Bonjour,

Permettez-nous de vous communiquer ci-dessous des renseignements récents et précis concernant le MRAH 50re.
 
Si le retour des canons de l'entrée du musée

1)    Classement des salles historique et technique du MRAH par la RBC - le classement de la salle historique serait acquis mais la salle technique pourrait "passer à la trappe" sous pression du cabinet Vandeput ;
 
Il est à noter que la co signature du recours contre le classement des salles par la RBC est plus qu'interpellant - en tout cas pour des juristes de haut niveau :
-       la signature du cabinet Vandeput est interpellante car le WHI est un parastatal de classe B indépendant du MinDef et dépendant d'un CA,
-       la signature des directeurs ai du WHI est interpellante car il ne s'agit pas d'un acte de gestion ordinaire et le CA du WHI - qui devrait entériner cette signature - n'est pas encore en place ...

Quelle SOLUTION ALTERNATIVE ?

Le Président Vervoort doit afficher la fermeté nécessaire face au Mindef Vandeput afin que la RBC ne soit pas le "dindon de la farce".
 
Le projet ci-dessous (* 1) de défendre l’existence de la salle technique tout en y permettant le déploiement d’un parcours chronologique ne demandera aucun permis d'urbanisme et serait un compromis acceptable qui sauve l’allure de la salle, permet de présenter la collection de la Manufacture d’Armes (2e collection mondiale exposée dans ce domaine) dans un cadre architectural adapté tout en n’empêchant pas l’aménagement d’un parcours chronologique.
 
2)    Un nombre anormalement élevé de visites des réserves du MRAH par le cabinet VANDEPUT (voir * 2 ci-dessous) ;
 
-   il y a 2 semaines : visite du site de Landen (après une 1ère visite de celui de Brasschaaat),
-   ce lundi 13 novembre 2017 : visite de toutes les réserves par le cabinet du Ministre.

Alors comment interpréter cette présence croissante du cabinet du MinDef Vandeput (visites des réserves & co signature du recours contre le classement des salles historique et technique par la RBC) alors que le WHI - parastatal de classe B - ne dépend plus du Ministre Vandeput mais d'un CA ?

Par le démantèlement du patrimoine commun en 2 étapes

1/    constat : les réserves sont trop petites pour accueillir des pièces retirées de salles le temps des travaux de réforme ;
 
2/    envoi de ce qui est retiré dans les réserves du MRAH installées à Brasschaat et Bastogne ou mise à disposition de lieu extérieur au WHI (Léopoldsburg, fief de Wouter Beke) ...
 
En sachant que tout ce qui est déjà parti n'est jamais revenu ...

L'actuelle discussion entre la RBC et la direction intérimaire du WHI à propos du classement des salles historique et technique du Musée royal de l'Armée s'insère dans ce contexte comme un prétexte pour entamer l'externalisation de cet ensemble, ou du volume de pièces déjà en réserve que ces armes remplaceront dans lesdites réserves.

Quelles SOLUTIONS ALTERNATIVES ?

1)     Assurer l'existence de réserves pour les musées fédéraux sur un site trouvé sur la RBC
 
--> coûts de transport réduits, mesures de sécurité moindres et personnel scientifique à proximité  càd  ce pourquoi, selon le ministre Vandeput, le WHI a été créé : rationalisation et économie ...
 
2)     faciliter les travaux sur le site du Cinquantenaire en accélérant la procédure de remise en état des égouts de la "cour carrée" (blindés)
 
3)     prévoir le cas échant l'application, in fine, d'un décret "topstukken" pour la RBC

Le temps est maintenant venu de progresser rapidement dans la mise en place des dispositifs de défense de la RBC car il y a péril en la demeure.
 
Le cas du musée du MRAH doit être considéré comme un cas d'école dont le modèle de démembrement du patrimoine pourrait être appliqué aux autres musées fédéraux en RBC.
 
Vous trouverez le dossier complet ici MUSEE DE L'ARMEE -  LEGERMUSEUM
 
Nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, à l'assurance de notre meilleure considération
 
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(*1)  Projet de défendre l’existence de la salle technique tout en y permettant le déploiement d’un parcours chronologique

Il est tout à fait possible de défendre l’existence de la salle Technique tout en y permettant le déploiement d’un parcours chronologique.

L’idée serait de maintenir l’entièreté de la présentation actuelle, mais rehaussée sur un plancher de 1,5 m de hauteur (à savoir la base supérieure des marbres noirs), un plancher... en somme identique à celui de 1923.

Le plan étant symétrique, serait dégagé un couloir central de 6 m. de largeur , sur toute la longueur, permettant d’aborder l’Histoire de manière chronologique, en faisant la jonction entre la Porte de Hal et la salle Historique (soit la période s’étendant environ de 1660 à 1815).

Cette partie resterait au sol et serait couverte par une toiture bombée, la faisant ressembler à une galerie verrée, et aboutissant sur la fin de la salle, actuellement dédiée à un « shop ». Cette fin de salle resterait dégagée pour la période française, dont les collections sont beaucoup trop volumineuses pour être réduites à ce couloir. Les grands tableaux dédiés à Napoléon et à Blücher, qui y sont suspendus depuis 1930, y trouveraient finalement leur raison.

Afin d’unifier le parcours, la collection de la Manufacture d’Armes serait précédée de vitrines consacrées à l’armement d’Ancien Régime : arquebuses, mousquets à rouet et fusils à silex (surtotu des pièces de la Porte de Hal).

Tout ceci parait un compromis acceptable, qui sauve l’allure de la salle, permet de présenter la collection de la Manufacture d’Armes, 2e collection mondiale exposée dans ce domaine, dans un cadre architectural adapté, tout en n’empêchant pas l’aménagement d’un parcours chronologique.

La rehausse par un plancher n’abimerait pas le carrelage initial.

Ce compromis neutraliserait le risque de voir disparaître la salle Technique dans les grandes négociations  politiques en-cours

 

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(*2)  Projet d'un entrepôt "réserves" en RBC

Le lundi 13 novembre 2017 sera effectuée une visite par une délégation du cabinet du ministre de la Défense dans toutes les réserves du Musée royal de l'Armée. Le motif réel n'est pas encore connu.
 
S'il est vrai qu'il y a déjà eu auparavant une ou deux visites sous le cabinet De Crem, le cabinet Vandeput a déjà visité le site de Brasschaaat et il y a deux semaines celui de Landen.
 
Sachant que précisément la nouvelle institution, le WAr Heritage Institute,  Parastatal de type "B", n'a par son statut qu'un lien désormais purement formel avec la Défense, comment interpréter cette présence croissante du cabinet ?
 
Ce fait ravive encore les craintes de voir tenter de démanteler le patrimoine commun en 2 étapes: 1/  constat: les réserves sont trop petites pour accueillir des pièces retirées de salles le temps des travaux de réforme; 2/  envoi de ce qui est retiré dans les réserves installées à Brasschaat et Bastogne ou mise à disposition de lieu extérieur au WHI (Léopoldsburg, fief de Wouter Beke).
 
S'insère dans ce contexte l'actuelle discussion entre la Région de Bruxelles et la direction intérimaire du WHI à propos du classement des salles historique et technique du Musée royal de l'Armée. Bien que l'arrangement scénographique souhaité par la direction du WHI permette parfaitement de maintenir l'esprit des deux salles dans les murs mêmes de l'institution, cette dernière désire voir supprimée de la salle technique la 2e collection mondiale (Après le "Pattern Room" de Grande-Bretagne) de référence en matière d'armement portatif réglementaire. Sa suppression, outre la valeur muséale de la salle, revient à obliger à mettre plusieurs milliers d'armes en réserve... quel beau prétexte pour entamer l'externalisation de cet ensemble, ou du volume de pièces déjà en réserve que ces armes remplaceront dans lesdites réserves.

Plutôt que de négocier sur ce qui créerait ce prétexte à un départ des pièces, ne serait-il pas possible de proposer des solutions alternatives, qui, soucieuses de préserver le patrimoine commun, le maintiendrait sur la région de Bruxelles-capitale, tout en le laissant évidemment disponible pour des prêts sur l'entièreté du territoire belge, comme ce fut du reste toujours le cas: 3 points peuvent être avancés, dont 2 énoncés publiquement, qui prouveraient -ô combien- que la Région vise la collaboration, et non pas la confrontation, avec le gouvernement fédéral
 
- 1. Assurer l'existence de réserves pour les musées fédéraux sur un site trouvé sur la Région de Bruxelles-capitale (loué, ou mieux, achetés ensemble). Ces réserves peuvent être si possible pérennisées, ou disponibles au moins le temps de grands travaux dans l'une ou l'autre salles des musées concernés.
 
Coûts de transport réduits( les accidents sont essentiellement dûs à la manipulation), mesures de sécurité moindres (gardiens et alarmes en nombre moins grand, et le personnel scientifique à proximité) en sont les principaux avantages.

Ce(s) site(s) peu(ven)t se trouver sur les friches industrielles situées le long du canal de Willebrouck, ou plus près du Cinquantenaire, pour autant que communes et région se mettent d'accord.

- 2. Faciliter les travaux sur le site du Cinquantenaire, en accélérant la procédure de remise en état des égoûts de la "cour carrée", espace dédié depuis près de 50 ans aux blindés: l'IBGE veut assainir les sols alors que cet espace restera quoiqu'il arrive pollué par les hydrocarbures suitant de ces véhicules....un bocage inutile- là Bruxelles peut agir pour faciliter la vie de la Régie des Bâtiments, et du musée royal de l'Armée, qui a servi d'exemple à nos voisins néerlandais pour assembler en un même endroit les instruments de guerre: comment évoquer la 2e guerre et la guerre froide sans ces engins?
 
- 3. Prévoir le cas échant l'application, in fine, d'un décret "topstukken" pour la région de Bruxelles-capitale, qui comme en Flandre ou en Wallonie, interdisant la sortie d'un bien ou d'une collection de valeur -fut-elle fédérale, puisqu'on voit que la Flandre n'en a cure- sans accord préalable de la région.