Koninklijk Museum van het Leger en de Krijgsgeschiedenis (Legermuseum)

Musée Royal de l'Armée et d'Histoire Militaire (MRA) - Cinquantenaire

 
 

 

 
 

 

 
 

La "Famiglia" à la tête du War Heritage Institute (30/6/2021)

 
     
 
Qui rédige et qui signe le plan stratégique du nouveau "machin parastatal" chargé depuis 2017 de faire des économies en regroupant les institutions muséales (Musée de l’armée) et mémorielle (fort de Breendonk, Institut des Invalides de Guerre)?

Et on s’étonne après ce que vous lirez que se profile le siphonnage des collections du musée royal de l’armée ?

Michel Jaupart, directeur nommé in extremis, qui se tait dans toutes les langues depuis qu’il a eu sa nomination, et refuse de communiquer avec ses directeurs, en ce compris la communication du plan stratégique qu’ils sont censés avoir élaboré.

Le général Philippe Robyns de Schneidauer, Breveté d’Administration, arrivé à l’époque du cabinet du ministre Van de Putte (NV-A), chargé de mission ¼ temps pour la gestion des budgets, et qui est illégalement présent dans les réunions du Comité de Direction, et dans celui du Conseil du Personnel.

Le président du Conseil d’Administration, Koen Paelinckx, député NV-A d’Ekeren, qui interfère dans la séparation des missions entre le comité directeur et le C.A., tout comme du reste un membre du cabinet ou l’Inspecteur des Finances

Mais gardons le meilleur pour la fin:

La cheville ouvrière de ce plan stratégique est monsieur Franky Bostyn, bombardé en 2017 directeur-adjoint ad interim:

Son passé mérite une mention: laquelle?

Historien, le garçon a eu du mal à décoller. Jeune étudiant, le garçon se fait remarquer dans son cercle universitaire pour ses propos plutôt extrêmes. Il s’ennuie dans son poste de guichetier de banque. Il pensa un temps au musée du fromage de Passendale, mais le poste de conservateur étant pris, ce fut celui du musée de la guerre 14-18 à Zonnebeke.

"Maître Corbeau, sur un arbre perché"

L'homme, connu pour être un beau parleur, lance des projets pharaoniques auprès d'autorités locales, qui ne se rendent compte de leur non-faisabilité qu'au bout de leur mandat. Pour devenir directeur du musée communal de Zonnebeke: il se met en avant en détournant à son seul profit les projets d’un homme qui se croyait son ami et qui l’avait invité dans leur association d’archéologie de guerre. L’affaire fit un tel scandale que des années plus tard, en plein colloque organisé par l’ambassade belge à Londres, il se fait violemment apostrophé par un autre associé.

Sa gestion à Zonnebeke fut sans doute un passage mémorable pour l'échevin de la culture: Zonnebeke, où il s'est fâché avec l'équipe du musée (« C'est lui ou nous! »(qui partons)), a laissé une dette de presque 800.000 Euros, avec laquelle la commune a eu bien du mal, et des affaires douteuses concernant la manipulation des objets de collection. Il est vrai que ses relations avec les collectionneurs du Westhoek n'ont pas franchement été des meilleures.

Confusion de patrimoine dites-vous ? Des connaissances l’ont vu vendre du militaria dans les brocantes, et a même tenté d’essayer il y a deux ans d’acheter des publications du War Heritage au prix libraire pour les revendre à son propre bénéfice .

Allait-on le lyncher en place publique?

Il est sauvé in extremis par son ancien professeur Luc Devos, de la K.U.L., également natif de Flandre occidentale. Ce dernier créa le nouveau "Pôle Historique de la Défense" (un petit groupe réduit à 3 personnes, avec la secrétaire) et engagea Mr Bostyn via un budget de nettoyage du S.H.A.P.E.. Plus illégal que cela… Le voilà donc entré comme contractuel au Ministère de la Défense.

De là, il se fait installer en 2017 au poste de directeur-adjoint du War Heritage Institute, ce qui le catapulte cette fois dans les collections nationales- Problème : tout ceci est aussi illégal selon le rapport de la Cour des Comptes de 2019, car ce poste ne peut être occupé, même temporairement, que par un personnel statutaire. Qui fait mieux ?

Un tel parcours ne peut pas ne pas finir en apothéose :

Embêté par la présence de son encombrant directeur, qu’il ne se gêne pas de traiter d’incapable, comme tout qui, de près ou de loin, ne partage pas ses avis, il veut se créer un petit musée à lui, avec les objets de l’Etat comme collection, pas trop loin du wagon qu’il avait autrefois dans son jardin, où il vendait des hot-dogs. Ni une ni deux, l’apprenti-directeur veut déplacer la réserve de Brasschaat vers Ypres (coût du transport frisant le million et demi), ne s'embarrassant ni du prix (après Zonnebeke…) ni de l’association de bénévoles qui restaure les véhicules qui s’y trouvent, ni du caractère historique des canons qui sont là depuis l’époque du Polygone d’artillerie de Brasschaat, en 1831.

Un peu encombrant, le personnage tente de se faire nommer au rang A2, en rédigeant lui-même le profil de fonction, et insiste pour se faire exempter, car il se sait faible dans le domaine, des examens psychologiques le plus souvent obligatoirement imposés aux candidats SELOR pour ce type de poste, sous prétexte d’avoir exercé cette fonction depuis un certain temps (alors qu’il ne le pouvait donc pas).

Mention : remarquable.