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De : Protection de la Sante Naturelle
Date : 23 décembre 2015 à 23:34
Objet : Êtes-vous connectés ?
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Êtes-vous connectés ?
Chère amie, cher ami,
Alors qu'il existe un nombre croissant de preuves de leurs
effets biologiques, la question des ondes émises par les
appareils électriques (surtout les téléphones, les modems et
les antennes relais) n'est, en France ou en Belgique, qu'un
débat de second plan.
Le seul fait qu'il existe une maladie –
l'électro-hypersensibilité – liée à l'exposition aux ondes,
qui a été officiellement reconnue en Suède, devrait nous
interroger. Est-il normal de sacrifier la santé d'une partie
de la population sur l'autel du progrès technologique ? Et
surtout, si certain d'entre nous sont touchés par les ondes
au point de devoir se retirer de toute vie sociale ou
professionnelle habituelle, n'est-ce pas un signal fort que
nous avons déjà franchi une limite et qu'il serait temps de
cesser d'augmenter l'exposition des individus, et des
enfants en particulier, aux ondes de basses fréquences
émises par nos appareils électriques ?
Peut-on encore mettre le wifi dans les écoles ? Faut-il
lancer la 5G ?
Ces questions sont centrales pour notre santé et celles de
nos enfants.
Mais rien ne bouge. Les lanceurs d'alertes, comme les Robins
des Toits ou le CRIIREM, après avoir suscité quelques remous
au niveau politique, ne parviennent plus ces dernières
années à mobiliser les foules.
Il est vrai que le wifi et les portables sont devenus des
accessoires du quotidien, des indispensables au travail et
une source de gain de productivité. L'économie y gagne,
l'individualisme aussi, mais notre santé ?
Nocivité des ondes, les preuves s'accumulent...
Comme pour le tabac, il faudra des décennies pour que le
monde scientifique ait le courage de dénoncer l'évidence:
notre exposition quotidienne et répétée à des niveaux
d’émission d'ondes de plus en plus élevés a des effets
négatifs majeurs et potentiellement irréversibles.
Si l'on pouvait encore arguer que nous manquons de recul ou
d'études comme cela a été vrai pendant des années, nous
aurions une excuse ! Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Une grande étude européenne, appelée Interphone et financée
par la Commission européenne et l'industrie, a permis de
montrer un lien entre l'utilisation quotidienne excessive du
téléphone portable et le risque de développement de cancer
du cerveau.
Un rapport très complet publié en 2007, puis réédité en 2014
(The bioinitiative report) passe en revue plus de 1800
études qui font état d'effets des ondes sur la santé. Selon
les 14 chercheurs ayant réalisé ces travaux, les ondes
peuvent avoir une incidence notamment sur l'ADN, la
concentration des enfants, les cancers, les troubles du
comportement, l'autisme et la fertilité.
Vous trouverez
ici le tableau récapitulatif des maux pour la santé
qu'ils ont recensés dans leur rapport.
Ce travail, malgré son sérieux, a essuyé les critiques de
l'industrie et du club des scientifiques sceptiques comme
l'Académie française de médecine ou l'agence AFSSET (l’Agence
française de sécurité sanitaire de l’environnement et du
travail). On se demande à quel jeu dangereux jouent
les institutions. Grande sera leur responsabilité le jour
où, s'il doit venir, éclatera le scandale des ondes !
Car en attendant, d'autres travaux sont venus renforcer la
présomption d'un danger réel et conséquent lié à
l'exposition d'ondes de basses fréquences (celles produites
par les équipements électriques et plus particulièrement les
téléphones portables, les antennes relais et le wifi).
- En 2007, l'OMS estime qu'il existe une rapport
statistique entre l'exposition aux ondes et les
leucémies chez les enfants. L'étude n'est pas concluante
à 100% mais la présomption est là. Il est recommandé de
ne pas exposer les enfants aux ondes électromagnétiques
[1].
- En 2002, le CIRC (Centre International de Recherche
contre le Cancer) "a classé les champs d'extrêmement
basses fréquences comme cancérogènes possibles pour
l'homme".
- En avril 2011, le Conseil de l'Europe recommande à
l'ensemble de ses états membres de limiter les risques
parce que :
"les extrêmement basses fréquences, les lignes
électriques ou certaines ondes à haute fréquence
utilisées dans le domaine des radars, de la
télécommunication et de la téléphonie mobile,
semblent avoir des effets biologiques non thermiques
potentiels plus ou moins nocifs sur les plantes, les
insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme
humain, même en cas d’exposition à des niveaux
inférieurs aux seuils officiels" [2]
- En 2013, c'est au tour de l'INSERM de publier une
étude dans le British Journal of Cancer (BJC) car les
chercheurs ont observé une augmentation du risque de
leucémie chez l’enfant de moins de 15 ans pour des
habitations situées à moins de 50 m d’une ligne à très
haute tension (225-400 kV).
Régulièrement des scientifiques comme le Professeur Belpomme
alertent les pouvoirs publics et les populations sur les
risques liés à l'exposition des ondes. Lors de ses
conférences ou interviews, le Professeur Belpomme a rappelé
que les ondes peuvent avoir des effets sur :
- le sommeil
- le système immunitaire
- l’ADN (ce qui est particulièrement préoccupant)
- le stress
- la barrière hémato-encéphalique (barrière
sang-cerveau) avec le risque de faire passer des
produits toxiques dans les neurones ce qui aboutit à une
dégénérescence du cerveau (Alzheimer).
Plus inquiétante encore est la polémique lancée dans le
monde anglophone par le courageux Docteur Barrie Trower qui
dénonce l'utilisation du wifi dans les écoles. Ancien expert
de la Navy, physicien et spécialiste des radars, il dénonce
la prolifération d'émetteurs d'ondes qui rappelle certaines
armes utilisées pendant la guerre froide pour provoquer de
la fatigue ou des maladies chez l'ennemi.
Ses déclarations sulfureuses ont été réunies dans une
déclaration officielle déposée devant un Juge de Portland,
Barrie Trower ayant eu des démêlés judiciaires avec une
école locale qui souhaitait se doter du wifi.
Vous trouverez ce document passionnant
ici.
C'est un dossier complet de 70 pages qui documente les
risques présumés liés à l'exposition des ondes. A ceux
décrits par le Professeur Belpomme, il ajoute la question
des hormones répandues dans l’environnement et le risque
pour les petites filles de subir des dommages au niveau de
leurs ovaires en formation.
Ce document rappelle qu'en Russie, la position officielle
des autorités sanitaires est qu'il faut limiter au maximum
toute exposition des populations aux basses fréquences. Il
est déconseillé aux enfants de moins de 16 ans d'utiliser le
téléphone portable (voilà un bon argument pour faire
attendre un peu votre ado avant de lui permettre d'en avoir
un !).
Une exposition de plus en plus élevée aux ondes et aux champs
magnétiques
Il convient de rappeler que toutes ces études et hypothèses
ont signalé un risque possible en se fondant sur des données
datant d'avant 2010, au temps où notre exposition était 150
fois mois élevée qu'aujourd'hui !
Depuis l'arrivée de l'électricité et de l'électronique, nous
sommes exposés dans nos maisons ou notre environnement
proche à des champs électriques (mesurés en volts par
mètre). Ce sont les fils, les lignes à haute tension, tous
les appareils électroménagers etc. Mais cette exposition est
limitée.
L’arrivée de la téléphonie mobile a changé la donne. Les
téléphones, de plus en plus puissants, émettent de plus en
plus d'ondes. Les premiers téléphones mobiles fonctionnaient
à 27 mégahertz, puis 400, 900 et aujourd'hui ils sont à 2450
mégahertz (2,5 gigahertz). C'est la fréquence des
micro-ondes.
En caricaturant, chaque fois que vous prenez votre téléphone
portable à l'oreille, c’est un peu comme si vous lanciez la
cuisson au micro-onde de votre cerveau. C'est la raison pour
laquelle on recommande l'usage d'oreillettes ou la
limitation du temps de téléphone à l'oreille (6 minutes).
Mais nous y reviendrons.
Il faut bien comprendre que dans le fond le débat porte bien
plus sur l'exposition aux ondes qu'à leur effets nocifs
potentiels. En 2000, l'exposition moyenne au champ
électrique en France était de 0,01 Volt/m2. On est passé à
1,5 Volts/m2 en 2009 alors que les recommandations
officielles préconisent de ne pas dépasser les 0,6 Volts/m2
!
Des moyens simples pour se protéger....
Face à cette accumulation de faits inquiétants, il parait
prudent de se protéger. Voici quelques conseils pratiques
qui peuvent vous aider :
- Eteindre les appareils électroniques après les avoir
utilisés, à commencer par le wifi et les téléphones
portables.
- Augmenter la distance entre l'objet émetteur d'ondes
et vous lorsque c'est possible.
- Ne pas laisser son téléphone à côté de soi lorsque
l'on dort.
- Couper le Wifi la nuit. C'est pendant notre sommeil
que notre corps se repose et se régénère. Il est bon
d'éviter de troubler ce moment par une mitraille
d'ondes.
- Boire de l'eau peu minéralisée. Cela évite l'effet
de résonance.
- Eviter de vivre dans un environnement où se trouve
trop d'objets métalliques, là encore pour éviter un
effet de résonance causé par les métaux.
- Eviter de téléphoner en voiture: les ondes dans la
voiture se répercutent et reviennent au centre où se
trouve la tête du conducteur. Cela permet aussi d'éviter
les accidents et en France d'économiser trois points sur
son permis de conduire en cas de rencontre avec les
gendarmes...
Envoyez les bonnes ondes !
En dépit des effets négatifs liés aux ondes – surtout à une
surexposition – il est rassurant de noter que les ondes
peuvent aussi nous faire le plus grand bien. Tout est
question de proportion et de technique bien sûr.
En France, le premier appareil permettant de soigner par les
ondes fut créé par Georges Lakhovsky, ingénieur d'origine
russe. Il présenta de nombreuses photos « avant/après » de
patients guéris d’un cancer par sa méthode dans les hôpitaux
du Val-de-Grâce, Necker et Saint-Louis mais fut très mal
reçu par les autorités.
Sa théorie élaborée avec Nikola Tesla et Royal Rife reposait
sur l'hypothèse selon laquelle chaque cellule a sa propre
fréquence de résonance. La machine qu'ils créèrent avait
pour objectif de créer un champ magnétique au sein duquel
l'organe malade retrouverait sa fréquence et guérirait.
Cette approche thérapeutique s'est développée dans son pays
d'origine en Russie où l'on compte plus de 500 cliniques
équipées. Elle s'est répandue également en Pologne et en
Allemagne où les cancéreux – entre autres - peuvent
bénéficier de ces traitements.
D'autres thérapies notamment en Chine, utilisent des aimants
pour soigner l'arthrose ou soulager la douleur.
Enfin, on retrouve les effets positifs des ondes dans
l'électroculture, c'est à dire pour faciliter la culture des
plantes. A dire vrai, nous n'avons pas fini de voir le côté
positif des ondes qui constitueront certainement l'un des
socles de la médecine du XXIe siècle. Si la chimie a marqué
le XXe, l'avenir est à la physique.
Pour aller plus loin, retrouvez une interview de Maxence
Layet, journaliste scientifique spécialiste du sujet.
L'interview est sur la webtélé « Des maux et des mots » :
cliquez ici pour la visionner.
Sur le sujet vous pouvez également retrouver l'excellent
film de Jean-Yves Billien, les sacrifiés des ondes :
à découvrir ici.
Joyeux Noël !
Augustin de Livois
PS 1: La 4e édition du congrès des Herboristes a lieu les 23
et 24 avril 2016 à Paris. Vous pouvez déjà vous inscrire
en cliquant ici.
PS2: Aura lieu à Paris les 30 et 31 Janvier 2016, un congrès
sur l'autisme organisé par le Dr Olivier Soulier :
inscriptions ici.
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Source :
[1] Que
sont les champs électromagnétiques ?
[2]
Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur
effet sur l’environnement
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
Association sans but lucratif
Rue du vieux Marché au grain, 48
1000 BRUXELLES
IPSN
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