>> Or, il n'y a pas de partage équitable. L’écrasante majorité des avantages économiques retombent en Région flamande. Quant à Bruxelles, en termes de retombées, ses habitants subissent les nuisances sonores et atmosphériques. Certains quartiers vivent une torture.
>> Soyons clair, le survol de Bruxelles est abusif et discriminatoire.
Sans aucune honte, la NVA revient sur l’arrêté Bruit dit « Gosuin » qui consacre les normes de bruit bruxelloises. Elle le qualifie de « déloyal et carrément égoïste » et avertit que « sans changement de ces normes de bruit, le financement de la Région bruxelloise devra revenir à la table de négociations ». Chantage !
>> L’arrêté « Gosuin » reste encore aujourd’hui la seule arme juridique de défense des Bruxellois. Personne n’y touchera pas ! Il est coulé dans le béton armé.
>> La NVA, ce parti qui replie sa région sur elle-même, n’a pas de leçon à donner en matière d’égoïsme.
>> L’aéroport viole en continu de l’arrêté royal 2004 lui octroyant sa propre licence « l’exploitant respecte et fait respecter, dans le cadre de son exploitation de l’Aéroport de Bruxelles-National, les normes acoustiques arrêtées par la Région de Bruxelles-Capitale et la Région flamande, après concertation avec l’Etat fédéral. »
>> La Région flamande n’a pas voulu établir de normes de bruits liées à l’aéroport. C’est son choix.
>> L’arrêté « Gosuin » est l’unique arme juridique de défense des Bruxellois. Il n’est ni déloyal ni égoïste.
Dans sa lancée, via son ministre flamand de la Mobilité, la NVA annonce qu’elle réglera la question du survol dès la formation du prochain gouvernement fédéral via un texte soumis au parlement.
>> On a perdu 5 ans. La gestion du dossier par le gouvernement fédéral démissionnaire a été catastrophique. La NVA y était. Demain, elle va sortir sa baguette magique pour tout réglé... La gestion du dossier constitue un déni de justice et de démocratie. |